quelques observations….

Deux publications récentes ont attiré notre attention  :

♦Les chiffres de la demande d’emploi pour le département de l’Isère en 2017 publiés par l’Insee et la DIRECCTE Auvergne Rhône-alpes

 En Isère, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A) s’établit à 57 930. Ce nombre baisse de 1,5 % sur trois mois (soit –870 personnes) ; il diminue de 0,2 % sur un mois et de 1,6 % sur un an.
En Auvergne-Rhône-Alpes, ce nombre baisse de 1,1 % sur trois mois (–0,2 % sur un mois et –1,2 % sur un an).
En Isère, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi, ayant ou non exercé une activité dans le mois (catégories A, B, C) s’établit à 97 580 fin décembre 2017. Ce nombre baisse de 0,5 % sur trois mois (soit –460 personnes) ; il diminue de 0,1 % sur un mois et progresse de 1,9 % sur un an.
En Auvergne-Rhône-Alpes, ce nombre baisse de 0,3 % sur trois mois (–0,2 % sur un mois et +2,7 % sur un an).

Une comparaison est faite sur les mois de décembre 2016 et 2017 selon l’âge et le sexe .

♦ Le Rapport d’évaluation de la prime d’activité publié par la direction générale de la cohésion sociale

La prime d’activité est destinée à renforcer le pouvoir d’achat des travailleurs aux revenus modestes. Elle vise à encourager l’activité et le retour à l’emploi. Elle remplace la prime pour l’emploi, peu efficace, et le RSA activité, dispositif d’aide de retour à l’emploi trop complexe.

18 mois après le vote de la loi relative au dialogue social et à l’emploi qui a instauré la prime d’activité, un rapport d’évaluation[ dresse un premier bilan(*) de cette nouvelle prestation. Son principal succès est le taux de recours élevé : parmi les personnes éligibles à la prime d’activité 73% des personnes en ont bénéficié (32% des personnes avaient eu recours au RSA activité).

Des témoignages de femmes bénéficiaires font toucher du doigt l’importance de ce dispositif sur leur quotidien.

(*) voir le résumé de ce bilan