La parité avance… si la loi l’impose !

La récente élection des vice-présidents à la Métropole Grenoble-Alpes montre une fois de plus que la parité entre les femmes et les hommes n’est toujours pas perçue comme allant de soi, à moins bien sûr que la loi l’impose, ce qui n’est pas le cas pour cette collectivité territoriale. En effet, après l’élection le 18 septembre dernier des 20 vice-présidents, 7 femmes sont désormais dans le Bureau, ce qui repésente exactement le tiers, comme dans le précédent bureau élu en 2014.
A la fin de la réunion, plusieurs conseillères ont protesté contre ce défaut de parité. Le Président y a vu la conséquence de la non-parité de l’assemblée métropolitaine. Un conseiller a rappelé qu’il y a « un manque de capacités » (sic) (*)pour les femmes à accéder aux plus hautes fonctions en politique. Toujours la faute à ” pas-de-chance ” en quelque sorte…

 

 

 

 

(*) Dans un tweet ultérieur ce conseiller a précisé qu’il parlait de « capacités en tant que possibilités, n’en déplaise à certaines analyses sémantiques.”(re-sic) La phrase d’Albert Camus ” Mal nommer un objet c’est ajouter à la misère de ce monde ” devrait figurer dans le vade-mecum de tous les élus.