Disparition le 1er juillet 2021 de Françoise LAPIERRE, une grande dame…

Françoise a été  de tous les combats, de toutes les causes  pour plus de solidarité, de  justice, de progrès, Elle s’est investie dans le syndicalisme, le mutualisme… au plan national, comme au plan local

 Mais l’égalité entre les femmes et les hommes  lui aura été une préocupation constante

A partir de 1992 au moment où  surgissent les débats autour de la parité en politique, Françoise est parmi celles qui adhérent et nous font adhérer à l’Assemblée des Femmes et créent   l’antenne locale .de cette association L’assemblée des femmes  sera une des associations fondatrices de l’Observatoire Isérois de la Parié entre les femmes et les hommes en 2002.

 Depuis cette date elle n’aura de cesse d’être une des chevilles ouvrières de notre association

Nous reproduisons le témoignage de Paritié-Science :

C’est avec une très grande tristesse que nous avons appris le décès de notre collègue et amie, Françoise LAPIERRE. Enseignante  à l’Université Grenoble Alpes, chercheuse à l’Institut Néel, Françoise était une citoyenne active avec un parcours fait de multiples engagements : la défense des droits des femmes au sein de nombreuses associations, comme l’Association pour la Parité dans les Métiers Scientifiques et Techniques qui est aussi l’antenne grenobloise de l’association Femmes & Sciences ; des engagements syndicaux au SGEN-CFDT et politiques au PS. Avec son dynamisme, son franc-parler et sa bonne humeur, Françoise était une personne au grand coeur.

…ainsi que celui de l’Institut du CNRS « Louis NEEL » où elle a effectué ses recherches :

« Nous apprenons avec tristesse le décès de notre collègue et amie Françoise LAPIERRE. Françoise que tout le monde appelait Caillou a été l’une des premières femmes parmi le personnel chercheur du CRTBT (Centre de Recherche sur les Très Basses Températures). Elle a mené sa carrière d’enseignante-chercheuse à l’université en partageant son temps entre Chambéry et Grenoble. Spécialiste des basses températures, elle a travaillé sur l’un des derniers cryostats à hydrogène liquide et a contribué à développer l’utilisation de l’hélium-3. Elle s’est investie dans la caractérisation de nombreux matériaux ayant des propriétés magnétiques exotiques comme les composés à valence intermédiaires et les fermions lourds. Elle est devenue une spécialiste reconnue des mesures de transport travaillant en tandem pendant plusieurs dizaines d’années avec son “collaborateur», comme elle l’appelait : Pierre HAEN(*). Françoise portait beaucoup d’attention à ses étudiants et à la vie des enseignants qui a tant évolué en quarante ans. Elle n’a jamais épargné ses forces, son exigence et son enthousiasme dans ses multiples engagements sociétaux : syndicalisme, cause des femmes, associations etc… Son souci du collectif était presque une raison d’être. Son rire si caractéristique est imprimé dans nos mémoires, tout comme ses indignations dans nos yeux et nos oreilles et, bien sûr, son bon sourire affectueux. Qu’elle repose en paix, Cette savoyarde, amatrice de voyages qui va faire le dernier. Une paix qu’elle ne trouvait plus ces derniers temps, hélas. (…).

Au nom de la direction de l’Institut Néel, Virginie SIMONET Jacques BOSSY et Bernard HEBRAL

(*) Directeur de Recherche au CNRS